Les restaurants « purs jus » ne veulent pas de gaijin (étranger). Je suis polie, je souris, je parle japonais, rien n’y fait. Les seuls qui m’acceptent, ce sont les propriétaires des lieux tenus par des jeunes, ouverts sur des avenues. Les endroits confidentiels, j’ai dû ouvrir 10 portes, ce soir, avec ma vue périphérique, je constatais qu’il restait de la place mais c’était toujours, non, non, et non. Ça renvoie un sacré truc, plutôt moche.
Je ne suis pas naïve, soit ils m’acceptent pour le yen, soit ils sont assez bien portants économiquement pour se priver de mes billets…
Yanaka, hormis quelques rues, ce n’est pas touristique, la nuit encore plus, car il y a peu d’hôtels, alors pas de touristes dans les endroits qui leur sont familiers…L’essentiel est ailleurs, je vais retourner là où je ne suis pas persona non grata.
That’s life, savoir s’adapter, survivre dans un climat plus ou moins hostile, en particulier la température. J’ai l’impression d’être dans la jungle, les grillons en permanence, l’humidité.
Pour autant, il me reste plein plein d’endroits à visiter, tant pis pour les restos du soir, j’irai au Konbini, chez Lawson ou au 7 Eleven. Je vous conseille un très beau livre d’ailleurs sur le sujet, Konbini de Sayata Murata, chez Folio de mémoire, de toute beauté. Heureusement, il reste la littérature !






