« Couchée tout plat dessus les tatamis oisive à la fraîcheur du vent de la clim… », je me réapproprie deux vers de Pierre de Ronsard, et les décline à l’envi. A cette invitation qui surgit de la nuit, je ne sais me soustraire. Viennent s’installer, à la volée, sur la paille de riz : La Possonnière, son jardin, ses lettres, Cassandre, et la poésie, mon refuge, mon amie.
Je ne dors pas, ou plutôt je me suis endormie tôt, quand un camion de pompier qui passait au loin m’a réveillée. Sa sirène a nettoyé mes tympans, depuis j’écoute le silence et le tutoie.
J’écris sur un carnet de papier washi, je réfléchis, je vide ma tête, je digère, je pense à demain, je capte des idées, lumineuses, peut-être.
Je lis de la poésie et je m’exerce au haïku, en me rapprochant de Bashō, sur la sente de la baie de Sendai, et de mes compagnons de route et d’insomnie.
» Sur un tatami
Dans les draps de Konoha
J’étais endormie «




Bonsoir Anne
MERCI pour tes photos et écrits , il est tard
Je t’écrirais demain matin plus longuement Grosses bises Suzanne
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