Ma vieille peau dans le métro, un jour de nuages flottants

Ma vieille peau dans le métro japonais observe les comportements. Certains jeunes donnent leurs places aux vieux, d’autres pas. Nombre de regards concentrés sur les portables, peu de lecteurs de livres, encore moins de journaux ou de revues. Certains roupillent, pas de drague visible. Le silence est d’or, les écouteurs de type air pod comme les montres connectées sont assez répandus, quelques-uns portent des gros casques Hi-Fi. Pas de vélo ni de trotinette dans le métro.

Et dans les rues, de nombreux vélos, oui, en particulier dans Yanaka, pas de sonnette qui fait sursauter, des cyclistes stratèges, PhD de l’évitement, ou le 2 roues tout en douceur. Peu de trotinette, y compris chez les enfants.

Et parfois, je lis de la poésie, sur les murs extérieurs d’une  station de métro, les yeux attirés par une fresque, précédée de mots que je saisis, un jour de nuages flottants…

Sur un mur de la station Yoyogi Uehara le terminus de la Chiyoda Line au sud de Shibuya

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