Notre journée d’hier fut riche en rencontres, errances et liquides ingurgités.
Le Yanaka cimetry, ouvert à tout vent, nous a fait entendre, au-delà des cigales et des furin (petites clochettes), le chant d’un pope, pas vraiment star, la religion orthodoxe restant une pratique marginale au Japon.
Et, puis au-delà de la vue sur la Tokyo Tower, nous avions positionné, sur notre horizon, une cérémonie avec une maître de thé, dans un lieu charmant et traditionnel.
Il convient de saluer la dame, et de la regarder procéder avec attention, en particulier, dans sa manière de préparer l’eau, le fouet du thé matcha, et les bols. Les wagashi classiques ne cassaient pas trois pâtes à un canard et le choix du bol faisait partie de l’expérience. Il est possible d’en acheter, certains dépassant les 600 euros…
Puis, nous avons été nous restaurer dans la vieille machiya du Yanaka Beer Hall où les bières locales, l’edamame et les encornets valaient le détour. Pour ne pas nous tâcher, nous avions posé un tenugui sur nos genoux. Isabelle, dans ses grandes manches en avait en réserve…
Et, pour clôturer cette journée, nous avons assisté par hasard à un théâtre de rue de type Guignol, c’était poétique et plein de tendresse.
Enfin, le dîner chez mon Taisho qui assure en termes de Yakitori a bouclé la boucle de cette longue et belle journée avec Isabelle repartie en direction de la France.




















