Aneth en goguette, en ce 16 août 2024, n’avait pas prévu de rester scotchée dans sa chambre, même si j’étais interdite d’aller à Kyoto, Tokyo restait un terrain de jeu ouvert. Après le petit-déjeuner, je suis allée voir l’expo Folon, dessinateur belge (1934 – 2005) génial, tombé dans l’oubli en France, faisant partie de la mémoire des noctambules, qui se laissaient, volontiers, bercer, par ce moment de pure magie, à l’issue du dernier programme d’Antenne 2 (cf. vidéo volée tout à l’heure – je me suis fait prendre la main dans le sac). Il a dessiné sur les panneaux indicateurs, en les caricaturant, autour de ce questionnement : est-ce cette voie, ou cette autre ou d’autres encore ? Il avait en ligne de mire l’importance de la liberté. C’était un poète philosophe et un être politique, pour l’écologie, contre la guerre et la peine de mort, qui donnait à ses dessins, aquarelles, et petits films, une dimension douce et nostalgique. Il était intéressé par les nouvelles technologies, il a dessiné pour Apple, et la lune restera l’un de ses thèmes de prédilection. Il a habité Burcy, dans le Gâtinais, et y a peint les vitraux de l’église. Forcément, il est impossible de ne pas y aller, tôt ou tard.
A mon retour, du fait de l’alerte sur Google Maps, alors que j’avais l’idée d’une autre expo, j’ai fait le plein de vivres, assez seule dans les rues, le métro et l’hôtel, toutes les boutiques étant fermées hormis les kombinis.
C’est une expérience personnelle, attendre le typhon Ampil, prévu pour aujourd’hui ou cette nuit, s’en remettre à une force supérieure. Ça change des petites secousses telluriques régulières !
Comme le chantait Brel, elle a voulu voir Vierzon, elle a vu Vierzon, Aneth a voulu revoir le Japon, elle voit le Japon ! J’aime encore plus que jamais le Japon, pon pon pon, petit patapon. C’est un drôle de sacré voyage. J’ai plus qu’atteint mon objectif !
A suivre, promis, je fais attention.






















