Dévissage de ma boîte à musique

Nuits et jours, une petite musique chantonne dans ma caboche, comme si les notes et les silences se donnaient le mot pour remplir l’espace. Les croches font bon ménage avec les noires, les blanches avec les rondes, c’est l’entente cordiale ! Rien de politiquement incorrect là-dedans. Les woke ne disent rien pour le moment…J’avoue éprouver un certain scepticisme quant à leur créativité et à la finalité de leur mouvement inclusif !

Sur la partition, ces éléments qui composent ma grammaire musicale, tels des bras de chimpanzés, se suspendent dans le vide, en s’accrochant aux neurones actifs et aux synapses vivaces de ma boîte crânienne, jouant sur des registres musicaux parfois baroque, rock ou métal… A la douce mélodie se succèdent le forte vocce voire la dissonance atonale de l’école de Vienne du début du 20ème siecle, la diversité des genres m’étonne voire détonne.

Après quelques décennies d’écoute active ou passive, je rêve de couper le son, de pouvoir débrancher ma tête, avant de la déposer sur le trottoir, un numéro de suivi sur le front, pour récuperation par les encombrants, et aération du reste du corps.

Une question me taraude, qu’est-ce que les encombrants pourraient en tirer ? Quels seraient les enjeux d’une filière de retraitement des caboches ? Et surtout quels en seraient les exutoires humains et technologiques ? Les questions sont ouvertes, et je ferme la boîte qui jazze.

Laisser un commentaire