Kafka, dans une lettre à son ami d’enfance Oskar Pollak, écrit « On ne devrait lire que des livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d’un coup sur le crâne, pourquoi le lisons-nous donc ? »
Samedi dernier, mes yeux se sont arrêtés sur « Alors c’est bien » de Clémentine Mélois. Une photo de famille orne la couverture (lui la tirant sur son traîneau), et l’éditeur, l’Arbalète, me rappelle mon début dans la vie active (au rayon Beaux-Arts chez Gibert Jeune). Je sais alors, je pressens, que l’histoire et l’écriture vont me faire voyager dans un monde parallèle dont je suis proche.
Ce récit est une œuvre personnelle, poétique, drôle et décalée, une farce délicate écrite par la benjamine de Bernard, sculpteur d’émaux. Elle parle de son père artiste plein de fantaisie, de l’amour familial et filial qui déborde et de sa mort annoncée, une occasion de créer une dernière œuvre d’art et de l’accompagner jusque dans son dernier projet.
Rien de morbide, tout n’est que tendresse et humour dans ce livre qui mordille et picotte, le texte est follement jubilatoire, un remède contre la grisaille de l’automne …




Oh la la il a l’air super !
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