Le Surréalisme à Pompidou avant le grand déménagement

Les travaux du Centre Pompidou devraient durer 5 ans, et avant le début du grand déménagement vers Massy, qui commencera le mois prochain, une dernière exposition d’envergure nous présente le mouvement du Surréalisme (1924 – fin des années 60) sous toutes ses formes. 

Sa portée artistique est tout d’abord littéraire, son manifeste, porte aux nues l’écriture automatique, et se traduit dans la poésie, de Lautréamont et ses chants de Maldoror, mais aussi celle de Desnos ou de Paul Eluard, ainsi que dans la photographie, de Dora Maar et ses collages, de Man Ray et son procédé de solarisation ou de Brassai qui a su capter la nuit à Paris, en faisant parler les pierres, les graffiti et en immortalisant les lieux interlopes, sans oublier les fameux photomatons d’Aurenche, les cheveux en pétard et de ses autres membres.

Ses sculpteurs répondaient aux doux noms non moins marquants dans l’histoire de l’Art d’Alberto Giacometti (à ses débuts, il a choisi d’en sortir), et Jean Arp, et ses peintres s’appelaient Miro, Ernst (également sculpteur génial), Dali, Magritte, de Chirico, Masson, Tanguy, Picabia, Duchamp, Lam…et bien d’autres, dont des femmes, en particulier Dorothea Tanning ou Mimi Parent et ses tresses érigées en martinet. Certains d’entre eux ont fui le nazisme et gagné NY sans savoir qu’ils auraient une influence sur les peintres de l’après guerre américain et l’expressionisme abstrait, Gorky…

Dorothea Tanning au-dessus et en-dessous

Labyrinthique vision, entre rêve et réalité, inconscient et psychanalyse, de laquelle Bosch émerge en creux, tout comme Alice au pays des Merveilles, une exposition pour les petits et grands enfants…âme sensible ne pas s’abstenir !!!

Belle expo bien barrée comme l’étaient ces artistes.

Marie-Berthe Aurenche épouse de Max Ernst
Bloc d’André Breton

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