Promenade dans mon Japon parisien

Quand il fait gris, je chasse le coup de grisou, par tous les bouts, tuyaux percés ou pas.

J’avance masquée d’orange sous ma cap, bien chaussée dans mes Doc.

Pas de bulles, aucune effervescence, c’est dimanche, la solution gazeuse devient liquide au contact de la chaleur du bitume.

Je retrouve mon café japonais, pas de drip, encore moins de trip, un expresso, plus agrume qu’un yuzu, et je décolle, en moins de 14h pour rejoindre le ciel nippon.

Je poursuis, j’investis mon ancien quartier, en fermant les yeux, en empruntant le passage Molière et ses marchandes de papier et de carton, sans oublier la maison de la poésie.

Je deviens poètesse à mon tour en osant les tours et les détours.

Impossible de résister à un wagashi, j’ai craqué.

Laisser un commentaire