Le.WE dernier j’ai vu pêle-mêle de la danse, ou plus exactement, Marie-Agnès Gilot, en samouraï, dans le Sacre du printemps, solo, hors du temps, entre mime et danse et le lendemain, Richard Galliano, avec son accordéon de 13 kg, vieux de 74 ans et son instrument de 60, jouant Piazzola, Nougaro, Barbara, Gershwin, des valses et c’était aussi sublime. Le public chantait haut et fort au théâtre des Bouffes du Nord. Et, le jour d’après, j’ai écouté et vu, pour la 3ème fois en 11 ans, le dialogue des Carmélites, opéra de Poulenc de la peur et du courage, de la vie et de la mort, d’un compositeur athé, recouvrant la foi, mis en scène en toute sobriété par Olivier Py au TCE, depuis le 2ème balcon et c’était toujours aussi extraordinaire avec Vannina Santoni fabuleuse en Blanche de la Force de l’agonie du Christ. Et enfin, lundi, j’ai découvert Téodor Currentzis, un chef gréco-russe qui dirige en dansant, les cheveux noir ébène, mis longs, vêtu d’une jupe-pantalon portefeuille. Au programme, l’oiseau de feu, Stravinsky toujours, et Ravel, avec Daphnis, La Valse et le Boléro. C’était à la Philharmonie, l’orchestre de l’opéra de Paris était aux anges et moi aussi…


