Hier, avec une soixantaine de collègues, nous avons remué la terre, des planches de bois, pris en main des outils de jardin et de bricolage, et tout notre corps s’est remis en marche, dans une ferme urbaine de Bobigny, à des fins de team builing et d’aide à une œuvre humanitaire qui s’inscrit dans le social et la durabilité.

L’association qui gère ce lieu et d’autres du même type, s’appelle la SAUGE, et la ferme choisie, la Prairie. Cette dernière est installée sur une ancienne usine de mobilettes MBK. Il faisait froid, le lieu ne faisait pas rêver depuis la ligne 5 et l’arrêt du métro Bobigny Raymond Queneau et pourtant ce fut une magnifique journée en tous points.

Nous étions répartis par groupe, à fabriquer des meubles en pin en utilisant la scie circulaire (des chaises longues pour 7 personnes avec baldaquin), à défricher et arracher des ronses ou à enlever des racines de topinambour invasives, à désherber, aérer la terre…Heureusement, j’avais mis des couches de tout, double chaussettes, fuseau sous le pantalon, tea-shirt technique sous le pull marin, bonnet, mais les mitaines sous les gants de jardin, ca ne marchait pas ! Nous nous sommes échauffés avant le début de nos activités.

Nous avons déjeuné sous les serres le midi, et pris une collation en fin de journée. C’était un grand moment. L’avantage des toilettes sèches dans une cabane, c’est que tout est calculé, straight to the point, et sciure de bois. Cette journée nous a remis sur terre et fait du bien aux miches et à la tête !