Courir, rêver, s’envoler, se hisser sur les cimes de l’ailleurs, localisé au niveau de la mer ou en altitude, c’est-à-dire partout et nulle part sur la carte de la planisphère. Naviguer avec ses doutes, alternativement en rameur et barreur barré, pour atteindre ce qui n’existe pas mais qui est. Être, être soi.
Peu importe l’endroit, ou l’envers des décors, avec mes lunettes de presbyte, je dessine des pas imaginaires, j’observe et j’écoute, je panse, je respire les narines à l’affût, les oreilles tout pavillon ouvert, et je guette la gaité, tout en chassant la déprime, sans attendre la Saint-Glinglin.
En Vendômois, le verbe m’est cher, le silence est d’or, la petite musique résonne nuit et jour, l’amour s’enracine. Et au même instant, à 8.000 km, à l’ouest, aux USA, un pan de ma famille a germé, et fleuri, loin des flammes d’Hollywood. L’espoir est là plus que jamais !





