Dowland, Schubert, Hahn…The Beatles !

Au Wigmore Hall, Benjamin Appl, sublime baryton blond, au timbre profond, a dialogué, ce soir, avec Thomas Dunford, fabuleux joueur de luth et de théorbe, toute en finesse. Ils nous ont retracé, en musique, l’histoire de la mélancolie et de l’amour, pas forcément heureux, depuis la Renaissance avec Dowland, qui a bien fait pleurer dans les chaumières, en passant par le joueur de vielle du Wintereisse de Schubert « tout aussi gai », pour mieux retrouver Verlaine par Fauré et Reynaldo Hahn le plus taquin et drôle, « que c’est bête un homme, alors deux… » d’après un texte de Sacha Guitry. Et, last but not least, ils ont ouvert le bouquet final avec « under the rainbow » après « Eldeweiss » de la mélodie du bonheur, et enfin, « blackbird » et « yesterday » des Beatles repris par la salle…de la folie, sans oublier Clapton et son superbe « tears in heaven ».

J’étais au dernier rang, à côté d’un banlieusard retraité amateur de musique, de Poulenc et de cette salle. Ce fut un grand concert à l’unanimité !

Rentrée au pas de course, le cheval sentait l’écurie, après 32.000 pas dans les pattes, la couche fait du bien !

La salle était pleine à craquer

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