Un regard s’exprime, changement de point de vue à 180 degrés, le son se balade, champ contre-champ, aujourd’hui, je continue de vivre au rythme du festival « Présences », et je ne sais plus si le son est intra ou extradiégétique, s’il est terrestre, océanique ou cosmique ?
Un cinéaste a dit « l’image éloigne et le son rapproche ». Alors, je suis le son et le son m’enveloppe, telles les Ailes du Désir de Wim Wenders, je m’extrais de ma condition humaine, et je disparais. Ne subsistent que des mots dans la bouche d’un ange qui parlerait au-dedans de moi, absente. Il chuchote, un bruit perce, mon coeur bat, le souffle, d’où vient-il ?


