4 violons réunis, issus de 2 quatuors, Van Kuijk et Magenta, nous ont fait connaître le quatuor en 3 mouvements de Grazyna Bacewicz écrit en 1949. L’œuvre de l’artiste Polonaise, méconnue en France, m’a évoqué Gabriel Fauré, le printemps, un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier, film qui donne beaucoup de place au professeur du conservatoire de Paris, maître de Ravel, grand spécialiste de la musique de chambre.
Puis, 2 violons 2 altos 2 violoncelles ont joué la nuit transfigurée de Schoenberg à l’époque où il s’inscrivait encore dans le post-romantisme avant de créer le dodécaphonisme et de devenir le chef de file de la 2ème école de Vienne. C’est un poème symphonique fabuleux joué également par des petits ensembles.
Enfin, les 2 quatuors garçons et filles, se sont totalement retrouvé pour interpréter l’octuor op.20 de Félix Mendelssohn, écrit à l’age de 16 ans. A noter qu’avec sa sœur Fanny, une enfant prodige aussi, ils ont écrit un opéra dans lequel ils se moquaient de leur précepteur. Félix avait 10 ans et sa soeur 15.
Ce fut une belle soirée donnée par l’association musicale la Belle Saison au Théâtre des Bouffes du Nord, hier.
4, 6 et 8 instruments une suite linéaire qui nous rappelle que les mathématiques et la musique font bon ménage.
J’étais au 1er rang au niveau du sol, devant les musiciens, dans la musique, le son, les cordes pincées, c’était très très bien. Avec mes voisins d’un âge certain nous nous tenions chaud car la salle n’était pas chauffée…



