Meat ou mythe this is Ze Q ?

La consommation de « meat » a pris un coup dans l’aile, surtout la viande rouge et le porc. C’est un véritable carnage… le poulet s’en sort mieux, quoique. La basse cour en plein air a disparu, ne donnant au volatile qu’un espace incongru pour se nourrir et respirer, dans des élevages hors-sol, avant d’atterrir dans les étalages des grands magasins, principalement sous forme d’ailes, et de cuisses.

Pourquoi ce changement ? Parce que l’heure est au paradoxe, à la mal bouffe pour les uns, aux aliments ultratransformés hyper riches en sucre et en graisse, à la sensation de l’immédiateté insatiable, versus à l’équilibre alimentaire pour les autres, au soin de son microbiote (bactéries, champignons et compagnie), qui au-delà de seoir à son intestin, notre 2ème cerveau, nous apporterait un bien-être certain. Au menu aujourd’hui, des graines de chia, des sardines, des fèves et du cacao, rien à voir avec de la bonne blanquette de veau et une tarte aux pommes divine !

En résumé, autres temps autres moeurs, et heureusement le salon de l’agriculture, du côté du plateau parisien de la Porte de Versailles, à défaut de celui des 1000 vaches, revient chaque année depuis 1964. Sa vocation est double, faire connaître au grand public le monde des paysans, en voie d’extinction (9% de la population active dans l’UE et un peu plus de 2% en France), car il contribue à la chaîne alimentaire et à la fameuse qualité de notre microbiote et malheureusement aussi à la mal bouffe pour certains d’entre eux, et présenter les outils agricoles à la pointe de la technologie sans oublier nos amies les vaches laitières et à viande. J’ai une pensée toute particulière pour les éleveurs, d’Holstein, de Salers et de toutes les autres. C’est encore un métier dur, prenant, mal rémunéré pour nombre de paysans, pas tous…

Etant sentimentale, mon coeur est villetrunois, du côté de la Guimanderie, où mes parents ont su cocher les bonnes cases de ce beau métier de savoir chérir la terre nourricière de leurs ancêtres, et ce fut difficile. Et il (mon coeur) est aussi écossais, j’avoue mon faible pour la Highland Cow avec ses dreadlocks, elle me fait craquer.

Sleep tight and slainte mhath. Meuh !

Attention, je vous regarde !

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