Hier, avec une copine, j’ai traîné mes Doc sur le Quai de la Photo qui propose, de sa péniche, de partir en voyage au Mali, à travers 12 regards de photographes, autant de portraits et d’anti-portraits, jouant sur le fait d’être là sans l’être tout à fait (photos 1 et 2).
De là, il nous a suffit de chausser nos bottes de 7 lieues pour rejoindre la galerie Magnum dans le 11ème, qui met actuellement à l’honneur, Ernest Cole, photographe témoin et victime de l’Apartheid, qui a fui l’Afrique du Sud pour se réfugier à NYC, dans l’espoir de plus de liberté…En vain, il est parti, sur la pointe des pieds, 50 ans plus tard, il est réhabilité.
A la MEP, aujourd’hui, j’ai exploré l’univers de Denis Morris, photographe jamaïcain anglais. Il a commencé par capter le regard d’inconnus indigents d’Hackney dans la banlieue nord-est de Londres, où il vivait avec sa mère st ses frères. Quand, fan absolu de Bob Marley, et collégien, il a fait l’école buissonnière, ce qui lui a permis de publier des clichés désormais célèbres, et de devenir un grand photographe de stars de la musique, auteur de pochettes de disques mémorables telles que « Broken English » de Marianne Faithfull.
Alfredo Jaar, auteur de « Chaque image abrite une conception du monde » est un photographe chilien qui vit à NYC.











