Le débarquement à l’envers

Pour aller quelque part, c’est courant de venir d’autre part. Quoique, il est de bon ton, en ces temps de neutralité carbone, de voyager autour de sa chambre comme le suggérait Xavier de Maistre, un jeune officier mis à l’arrêt contraint et forcé, à la suite d’une affaire de duel, au 18ème siècle.

N’étant pas chevalier, pas très adepte des équidés et de l’épée, je voyage, en usant des paradoxes à contre courant de la doxa ambiante. Avec mon duo d’amis bretons, nous osons le franchissement du rubicon, le grand océan Atlantique, à bord d’un gros avion A350-900.
Nous partageons le même objectif, le débarquement à l’envers, sur la côte Est de Boston à Philly, en passant par la grosse pomme, et ainsi, nous pourrons voir de nos yeux vus, ce qui se passe sur une infime partie du territoire des États-Unis, suite à la 2ème élection de Trump dont le début de mandat dépasse l’imagination la plus fertile.

Nous sommes un peu fou, nous aimons l’orange mais n’avons pas les cheveux orange, et a priori nos valeurs, telles que la paix, l’humain, et notre culture européenne, pétrie de démocratie et d’une Histoire millénaire ne nous sera pas ôtée aux contrôles des douanes…Vous venez pour tuer le président américain ? Euh, non, …, nous sommes de passage, seulement pour regarder voir, écouter entendre, échanger avec les Américains et vivre un moment dans un pays qui bouleverse la paix mondiale et nos valeurs humaines. Nous cherchons modestement à comprendre, un peu.

Delicatessen délicat voyage, en belle et douce compagnie, dans un pays qui ne fait plus rêver…mais qui a du ressort et nous aussi ! C’est parti ! Go !

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