Après 1h20 de voyage en Amtrak, nous avons parcouru 95 miles et sommes passés tout près de Princeton.
L’impression de changement est grand à Philadelphia, parce que la ville dégage moins d’énergie et de vitalité que Boston ou NYC.
Elle est un mixte de la grande Histoire bien mise en avant, à travers des lieux commémoratifs, des plaques…, celle de la déclaration de l’indépendance, signée le 4 juillet 1776, après la guerre de la révolution et ceĺle de la constitution ratifiée en 1788, qui fonde la démocratie américaine. George Washington y a embarqué les troupes vers la victoire contre les Anglais et George III, Benjamin Franklin a fondé l’American Philosophical Society et la 1ère bibliothèque publique…Le 1er gouvernement américain a pris place à Philadelphia et c’est pour des raisons d’épidémie et de fièvre jaune, qu’il s’est ensuite délocalisé à Washington DC en 1791.
Et l’autre volet, c’est la pauvreté, les invisibles, les marginaux, évoluant à quelques encablures des quartiers administratifs et historiques, non loin de la mairie et d’old city. Plus près de Rittenhouse Square, et de la salle de concert du Philharmonique, les quartiers bourgeois font penser à Boston, en plus fleurie et chic.
Après le voyage en train, nous avons élu domicile dans une pension tout près de Rittenhouse Square et déjeuné dans un restaurant français du nom de « parc », qui se rapproche des vieilles brasseries parisiennes, art déco. C’était bon et un bel endroit. Le carrelage des toilettes m’a rappelé Villetrun.


























