De ce côté-ci de l’Océan, le miroir des USA me semble déformant, manquant de nuances. Notre prisme est tourné pour une grande partie du côté des leaders politiques et économiques, principalement des républicains qui ne sont pas l’Amérique même s’ils ont été élus démocratiquement.
Les plumes influentes et rédacteur en chef du WaPo quittent le navire, le nombre d’abonnés aussi, devant un Jeff Bezos, qui, après avoir donné un nouveau souffle en 2013, fait preuve de censures, le NY Times tangue et tente de résister, le dernier rempart restant le New Yorker.
Oui, la démocratie est menacée mais les manifestations commencent à se répandre sur le territoire pour stopper l’hémorragie cf. samedi dernier, plus de 1.200 rassemblements, dans les 50 états, avec cet argument de « hands off », bas les pattes.
Les cotations des actions dévissent, est-ce conjoncturel ou plus profond ? Est-ce le résultat d’une stratégie pour amener les investisseurs à se tourner vers le marché obligataire et ainsi faire baisser les taux sur les emprunts ce qui contribuerait mécaniquement à une baisse de la dette américaine…
Ceux qui connaissent bien les USA sont plus optimistes.
A suivre

