L’exposition commence par la projection du boléro, interprété par l’ONF, les musiciens formant un escargot autour de la caisse claire, l’instrument coeur de l’œuvre, porteur de l’ostinato, ce motif répétitif et obsessionnel qui embrasse tout l’orchestre et nous avec.
15 min après cette immersion musicale, une série de photos, de portraits de Maurice Ravel, son auteur, nous invitent à rentrer dans son histoire, son monde. Sa mère basque, son père suisse ingénieur dans les chemins de fer, à peine ont-ils vécu à Ciboure qu’ils remontent sur Levallois avec Maurice âgé de quelques mois. Chez sa mère il vivra jusqu’à la mort de celle-ci, début 1917.
Nombre des objets proviennent de sa maison de Montfort-L’Amaury, le Belvédère. Des jouets acquis adultes, sa malle qui l’a accompagné début des années 30 à New-York. Des films, lui, jouant avec ses doigts agiles et fins ou riant et parlant avec ses amis. Sa voix ne nous est pas parvenue.
Il est un mystère, l’exposition nous le transmet. Des extraits de la chorégraphie de Béjart par Georges Donne ou Sylvie Gilhem nous rappellent que l’oeuvre de Ravel a inspiré nombre d’artistes, autant de chefs d’œuvre et de beauté.

























