Sans aucun complexe, chaussée de mes Dr Martens et d’un jeans Levi’s, je me suis faufilée telle un poisson, dans ses eaux familières, se ressourçant au Mont Gerbier des Joncs de la musique soit au 4ème et dernier étage de l’opéra Garnier, dans l’Amphithéâtre.
Ce soir, c’est la soirée Rollex, ça brille, ça s’habille, ça claque, mais sur la scène y a du lourd et c’est l’objet de ma présence. Yannick Nézet-Séguin est à la baguette, l’orchestre de Vienne est invité à la partie et Yuja Wang joue sur les 88 touches en N&B d’un Steinway, sans parler de Yoncheva, Terfel, Florez et Villazon.
C’est énorme sauf l’espace pour mettre ses pieds, ses genoux mais la vue est fabuleuse. J’ai adoré parce que les mains de Yuja Wang se promenaient avec une allégresse inouïe que je n’avais jamais observée ainsi.
Je suis ravie, même trempée après avoir reçu l’orage qui fait rage à Paris. Le pestacle commenté par Stéphane Bern sera retransmis sur France TV, à revoir depuis le canapé, au sec.
Je n’ai jamais vu autant de fleurs dans la montée d’escaliers. C’était trop peut-être, trop pour un jardin, le marbre se suffit à lui-même…côté cour.













