Dimanche soir, concert au studio de la Philharmonie, la salle de répétition de l’orchestre de Paris se resserre autour de 300 places max. La chanteuse est norvégienne, elle s’appelle Hval, elle chante et s’exprime en anglais, accompagnée d’une guitare sèche et d’un clavier au son évaporé entre seventies et trip hop. Un fantôme incarné par une jeune femme hante le spectacle, il nous fait sourire avec sa vaporette et sa flûte traversière dont il ne joue pas derrière son drap blanc. C’est excellent, juste déprimant, façon Portishead, très adapté à une époque qui se heurte à la fin de quelque chose et erre sur un chemin, à la croisée de grandes et petites choses qui rassurent et inquiètent tout à la fois …
Hier soir, détour après le boulot par le théâtre de la ville avec un programme de musiques sacrées jouées au violoncelle, celui de Camille Thomas, immense concertiste, en duo avec une clarinette, celle de Yom un grand grand compositeur interprète klezmer. C’était superbe, final sur l’Ave Maria de Schubert.





