Un an de plus, je crois toujours aux contes, et j’aime à me laisser conter des histoires à travers les livres, les peintures, les photographies, les lieux, les conversations amicales … c’est un mode offert en démocratie pour vivre plus large, plus grand, plusieurs vies, plusieurs cultures, avec un seul coeur plein d’amour et de couleurs, familières et jamais les mêmes.
Passer par la case anniversaire, c’est comme d’appuyer sur un tel bouton, ça fait badaboum crac boum hi, les surprises se succèdent, les amis et mes parents me serrent dans leurs bras et me couvrent de baisers, la tendresse est décuplée, l’effet océan normand de Beauce et Mafée me bousculent et touchent le fond de cuve de ma carapace !
Dégustation de plats d’exception et de nectars de terroirs connus, découvertes de lieux familiers sur le bord de l’océan, ou dans un jardin extraordinaire entre fleurs enchanteresses et château fort hanté par une beauté animale désarmante, le chemin semble alors suspendu, irréel, hors du temps et de la géographie.
Enfant je suis et je resterai, cet amour-là est mon seul pays, mon identité, il a plusieurs visages et des voix qui me font sourire, m’émerveiller, m’inquiéter, me révolter, et avant tout me donnent à être ce que je suis, et grandir un peu à chaque retrouvaille.
Encore un petit coup, pour la route !
Arigato gozaimasu à mes Zamis et mes parents !




















