L’œil entre les oreilles de Decker

Rare est le regard qui voit. C’est comme si la pupille sortait de son orbite. Après avoir croisé la route d’un voyant, l’œil frise, et les orteils se soulèvent du sol. Tout bouge, la vie  change de trajectoire, le coeur se dérègle pour passer sur un fuseau horaire hors du temps. Il n’y a pas de mots. Peut-être un poème en prose de Neruda ?

Marie-Laure de Decker fait partie de cette famille-là, elle est une photographe qui a voyagé et vu derrière les opprimés et les guerriers au Vietnam, au Tchad, au Yémen, au Chili, … des êtres humains. Elle était une témoin qui préférait l’arrière-plan au devant de la scène. Ses portraits et autoportraits nous ont donné la pêche pas plate, Mafée et moi.

Quelques uns de ses auto-porttaits

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