A l’heure où le soleil s’en donne à coeur joie, en plein été, je choisis les expositions pour ne pas m’exposer aux ultra violets.

Comme le dit Mafée, sur son répondeur, je ne peux vous répondre et parce que communiquer c’est s’exposer, alors, maintenant c’est à vous ! Cette exposition-là c’est autre chose ! Il ne s’agit pas de la surface de la peau, mais de ce qui s’y passe dessous, de son intériorité… aïe aïe aïe ! Là, ça chauffe Marcel !

Entre deux endroits, je marche, avec la photo, ci-dessous en tête, un cliché de Sergio Larrain, photographe mythique, à part. Je l’ai découvert lors d’une exposition Magnum à Paris. Il a travaillé pour cette agence peu de temps, après s’être fait remarquer, j’allais dire, malgré lui. Les conditions de l’exercice du métier de photographe reporter, et son incapacité à influer sur le monde et ses injustices, l’ont amené à arrêter après 10 ans de pratique. Il a choisi de vivre retiré du monde, dans son pays d’origine, au Chili, évitant toute rencontre médiatisée ou sur-exposition de ses œuvres et de lui-même.

S’exposer ou pas, tout est une question de mot, de lumière, de chemin, entre 2 messages sur un répondeur…