Dépenaillées et après

Congés d’été, l’heure est au soleil qui rase les arbres et les fesses, le museau de guingois, l’ombre devant soi, et aux toiles d’araignées qui se murent dans les trous, au pays enchanteur des greniers et des maisons dépenaillées et après ?

Je pars déjà avant d’y aller. Mon bagage visible se réduira à l’essentiel, de la brosse à dent en passant par la culotte réversible et la crème solaire, et des livres, pour l’ivresse, un passage secret pour respirer autrement, entre silence et retrouvailles, musique et sommeil, solitude et amitié.

La pluie jouera des claquettes, hiboux et chouettes hululeront, nous danserons comme des sioux, tout fous sous nos k-way ! Mon carnet se remplira de blanc et de noir, d’esquisses pour de futurs chemins vers l’ailleurs, tout près d’ici, dans nos imaginaires. Emmitouflés, nous voguerons, avec mes amis, de-ci de-là, olé hola !

Lithographie de Brecht Evens

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