De l’intelligence humaine…

Drôle de fin de semaine, d’un nouvel et bel automne, il fait froid et il fait soleil, pile ou face, et tout ensemble, les couchers flamboient et rougeoient dans le ciel. Hier matin, j’ai suivi des chemins de traverse, et suis rentrée tout entier dans le 2ème film de la réalisatrice japonaise Hayakawa, autrice de « Plan 75 ». Il s’agit de « Renoir », grand film sur la fin de l’innocence d’une adolescente, Fuki, qui se protège en se créant un univers imaginaire. Les adultes lui laissent un goût dispensable aux confins de l’amertume et de la déception liées à leur inconsistance et à leurs mensonges. C’est dur, et prenant, magnifique et sans concession entre réalité crue et folie douce.

Et, puis, à l’heure de la sieste, mes oreilles se sont remplies des notes d’un hautbois et d’un cor anglé, par déformation de la langue renommé anglais, d’une quinte plus bas. J’ai ouï et joui d’œuvres de musique de chambre pour cordes et cet instrument à anche que Lully a introduit dans l’orchestre alors qu’il était réservé à des événements de plein air. Bacewicz, Britten et Françaix furent les 3 compositeur(e)s à l’honneur.

Aujourd’hui, je sors de la capitale via un train TER. La loco et ses wagons sont partis avec 15 min de retard, et parce qu’il y a des jours comme ça, le conducteur a oublié de s’arrêter à une gare importante, celle de Rambouillet.

L’intelligence humaine a ses faiblesses, le conducteur s’est excusé, nombreux sont les voyageurs qui ont souri ou ri … il fait soleil, c’est l’automne, ainsi va la vie !

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