Désormais mue par le RER jusque Nanterre, deux à trois jours par semaine, par obligation, pour un certain temps, …, hier, j’ai pris le tgv pour Nantes, dans la perspective de rejoindre l’océan, par amitié pluriel, le temps d’un week-end.
L’automne a sorti ses pinceaux et le duché de Bretagne me fait bon accueil. Avec mes Bretons d’amis, après un arrêt café madeleine plus que bienvenu, nous nous rendons à la Cathédrale au plus près de son intime et nous du vertige, à moins que ce ne soit l’inverse, après 5 années de restauration, de ses pierres, toiles, vitraux et autres locataires longue durée, gisants, sculptures… La vieille dame gothique révèle une clarté plus blanche que les couleurs de l’arc-en-ciel réunies. Nous sommes émus, sonnés, comme des cloches. La façade attend son heure, des vitraux nouveaux et des orgues encastrées. Le silence impressionne, la solennité du lieu donne du relief à la miniature que je suis. Dieu que c’est beau et grandiose, et si l’homme peut être cruel, ne sait-il pas aussi réparer et nous faire croire à l’immortalité de ses oeuvres ?










