Une fin ou une absence de suite ?

Jonathan Biss joue, ce soir, au TCE, les 3 dernières sonates de Beethoven les op.109, 110 et 111. Le compositeur les a écrites alors qu’il était installé dans sa surdité. C’est du piano hors catégorie en termes de compositions, Ludwig fait péter la forme de la sonate avec 2 mouvements seulement dans le dernier opus pour aller vers l’inconnu, aux limites des possibilités du clavier moderne.

Biss est en pause, et nous aussi. Le moment est fort. Un accordeur remet le piano sur ses cordes.

Enorme concert à mi-parcours avec une filiation qui relie jazz à Bach en passant par Beethoven, comme trait d’union. Sur le programme, il est précisé une diffusion prochaine de la captation sur France Musique.

Je suis dans une baignoire, je bois du ptit lait…

Cette soirée est une manière de se dire adieu sans vraiment le vouloir en s’approchant de ce moment irréfutable entre allégresse et résignation.

Vue de ma baignoire
Auguste Perret dans ses oeuvres devant le TCE
Pas le temps pour un sandwich au Plazza Athénée
Dior…tout feu dehors

Laisser un commentaire