Parfois le jour, il fait nuit, ou plutôt la nuit, il fait jour, comme ce soir, sous les feux des lumières surexposant la façade du musée d’art moderne de la ville de Paris.
L’air plus que froid, en sortant du Palais de Tokyo, tout à côté, balayait la rue, du sol au plafond, et pour me réchauffer j’agitais mes pattes, le nez frigorifié, doté de la mémoire du bois de sental et d’agar, en provenance d’Inde et d’Indonésie. « J’ai écouté l’encens », expression japonaise, et suis remontée à l’époque des Samouraïs, qui rangeait cette cérémonie parmi les moments d’exception, un privilège, une forme de lien entre deux mondes, celui des vivants et des morts. Et, j’ai voyagé, entre nos 2 mondes, au pays de la rose et des pivoines, le silence dominait et couvrait les bruits des moteurs.






