Hier, Anne-Sophie Mutter, nous l’avons vue et écoutée, les yeux et les oreilles hypnotisés par son dos. Le dos du pianiste était rond, ses jambes joueuses, parfois tendues et mobiles comme des aiguilles d’une montre balayant le parquet sous le piano. Il jouait, animé par une joie communicative, vif, aux aguets, un sexagénaire très jeune…
