Derniers instants familiers, dans le quartier de Stadtmitte, sur l’herbe, le cul posé, au milieu du petit jardin, en face de la laverie, à quelques encablures du restaurant Yabase. L’air frissonne, les enfants jouent, une couette de côté, pendant que les adultes délient et relient leurs langues. Je suis le mouvement des balançoires et des parents attentifs. Les ballons roulent et les trottinettes crissent sur les pavés. Une petite araignée agile se faufile frénétiquement sur mon blouson puis sur mon sac à dos. Mon regard est happé par cette petite bête audacieuse et pleine de vie ! Il fait beau, l’ombre est rare, les avions me rappellent à une réalité prochaine. Ça chuchote et ça crie, ça babille et ça pleure, la vie allemande n’a rien d’allemand. L’air passe dans mon chemisier vert, mes pensées vagabondent pour se rapprocher des nuages, et je me murmure « Ich bin ein Düsseldorfer » (avec une modestie non dissimulée), en plein rêve éveillé !






Ton texte est un bijou de poésie !
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Tu es gentille avec moi. Belle soirée et rendez-vous sous les étoiles !
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