La chair n’est pas triste, heureusement, et je n’ai pas lu tous les livres…Oserais-je m’allarmer 😉 comment le pourrais-je ?
« Je m’envoie en l’air » pour la 2ème fois, en cette matinée ensoleillée d’avril, et ce n’est pas un petit poisson ! Oui, j’ose user et abuser de ces expressions à double sens, même si, d’aucun(e)s pourraient m’opposer, dans une dialectique de haut vol, « que cosa dice », toute ta vie, tu as peut-être rêvé d’être une hôtesse de l’air, mais vu du hublot ou du goudron du tarmac, ton fantasme ressemble à du pschitt orange ou citron, les bulles en moins !
Le ridicule et le rire me font du bien, et la synchronicité des vacances s’y prête. Pour « prendre son pied », c’est le moment idéal, le temps suspend sa course, le corps se détend, et les neurones dévissent, autant de conditions propices au plaisir dans l’espoir d’un probable ravissement avant le fabuleux envol …
Corps et âme, me retrouver, et partir pour mieux être au monde avec ce(ux) que j’aime, je ne sais pas dire si c’est un rêve éveillé, ou ma réalité, voire les deux. Quoi de mieux que les mots et le jeu de mots pour laisser s’exprimer mes sens ? C’est ce qui reste après l’espoir et le désespoir…O joie de la lucidité d’une bipède qui ne vous doit pas que la lumière !
Dans mon 7ème ciel, je me sens libre, comme une enfant, j’avance avec un sentiment irréfutable, une conviction intime que tout est possible. En mettant un pied devant l’autre, sans m’emmêler les pinceaux, le vivant affleure, la brindille tremble en pleine photosynthèse, l’amour de la vie prend le pas sur le reste, c’est le printemps, l’éternel recommencement …
Béâte, je saisis ce truc, ce quelque chose qui me dépasse, l’œil brillant, le sourire en coin, cet état de l’être à son paroxysme, le cœur en bandoulière, pour finir toute couverte de frissons et, je me dis intérieurement, sans user et abuser des mots, qu’est-ce que ça fait du bien !
Allez, endiamo sur le karst et mon épaule, c’est le moment de rejoindre la ville mythique de Trieste.










Même sensation en avion. Impression de vivre vraiment….
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