Dans l’Eurostar, un Yōkai m’accompagne, un de mes fantômes aimant qui n’hésite pas à me tirer les oreilles et à me glisser du persil entre les orteils. Que vas-tu faire chez les Rosbeefs, my little froggy de sister ? Me réchauffer le coeur et le reste ! Ah dans ce cas, vas-y piano avec la Real Ale ou la Stout, ne fais pas trop chauffer ta puce chez MHL, et dis-moi davantage. J’ai prévu plein de concerts. Excellente idée, little one, la musique n’a pas de frontière et c’est l’unique alphabet universel, A (la), B (si), C (do)… C’est ça, oui, au-delà de ma citoyenneté européenne – sachant que depuis le Brexit, le UK c’est une autre planète, enfin ça l’a toujours été ! – j’appartiens au monde des notes et des silences, à l’univers des oeuvres instrumentales et chantées, d’hier, d’aujourd’hui et de demain, à la communauté des compositeurs, des interprètes et des amateurs. Ok, sœurette, et iras-tu traîner tes guêtres du côté d’Abbey Road ? Si oui, « say hello » aux Beatles de ma part. De mon côté, je m’éclate avec John là-haut, nous jouons Imagine et Let it be, et nombres d’oeuvres qui font partie de notre ADN. Continue de me raconter ? Je vais regarder où se situent les studios mythiques des Beatles, je l’ai bien en tête frérot. Je laisse venir d’autres envies, cheminer dans Regent’s Park et Hyde Park, car il fera beau … et prendre le temps, de rien, de vivre, d’arpenter la ville de Londres, si près si loin, comme toi et moi. Hello, goodbye brother.

PS : après une lecture assidue du dernier Courrier International sur l’amitié, car toujours en avance aux RDV, j’ai découvert Jessica Pratt, jeune musicienne américaine inspirée par la bossa et les orchestrations à la Brian Wilson. Je recommande chaudement son dernier album « Here in the Pitch ». Extrait YouTube ci-dessous :

Empires Never Know https://g.co/kgs/gDPWSHd